Des journalistes d’un hebdomadaire ont recueilli les confidences d’une femme qui dit avoir été abusée par le ministre de l’Écologie en 1997. Lui dément.
Vingt ans après les faits, Marie, sous couvert d’anonymat, a décidé de parler à l’hebdomadaire Ebdo. Aujourd’hui âgée de 40 ans, la mère de famille, qui tient à ce qu’on ne révèle pas son identité, explique avoir été abusée par Nicolas Hulot, dans sa villa en Corse, à l’été 1997. À l’époque, elle n’a que 20 ans et débute sa vie professionnelle. Nicolas Hulot, lui, est le très populaire présentateur de l’émission Ushuaïa et sa fondation vient d’être reconnue d’utilité publique.
Le journal ne dit rien sur les faits en eux-mêmes :
« Ma fille n’a jamais utilisé le mot “viol” devant moi, glisse à Ebdo le père de la jeune femme. Elle a toujours préféré parler d’acte sous contrainte. » On apprend juste qu’ils se sont produits « chez lui » et qu’elle n’a pas porté plainte immédiatement. Marie vient d’une famille très connue en France : « Notre nom de famille aurait encore tout amplifié », se souvient son père.
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« Ma fille l’a tenu à bout de fusil »
Pendant les années suivantes, Marie n’oublie pas.
« Je crois que ma fille, à sa façon, lui a fait quelques rappels. Un des derniers, je crois deviner, était avant la présidentielle de 2012 », lâche mystérieusement le père. Il précise : « Ma fille l’a tenu à bout de fusil. »
Au point de faire renoncer une des personnalités préférées des Français à la course à la présidentielle ?
Contacté par Ebdo, Nicolas Hulot a accepté de répondre brièvement et par écrit aux questions posées. Il évoque des propos « mensongers » et « gravement diffamatoires ». Et affirme qu’à l’époque, « l’enquête avait permis de constater, suite aux auditions de la plaignante et de [lui]-même, l’absence de tout agissement répréhensible ».
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URGENT - Affaire Hulot : les accusations de viol proviennent d'une petite-fille de François Mitterrand (Le Point)
— ALERTES INFO (@ALERTES_INFO) 8 février 2018
À propos du manque de preuves qu'on reproche à l’enquête du magazine Ebdo sur Nicolas Hulot, la journaliste Anne Jouan explique que "la preuve dans une agression sexuelle, à part une vidéo de caméra de surveillance, elle n’existe jamais."#Quotidien pic.twitter.com/icrerV6CoS
— Quotidien (@Qofficiel) 8 février 2018
"Il s’agit, a minima, d’une agression sexuelle."
La journaliste Anne Jouan du magazine Ebdo expose le témoignage qu'elle a recueilli de la jeune femme qui accuse Nicolas Hulot.#Quotidien pic.twitter.com/ORHuutmlwQ— Quotidien (@Qofficiel) 8 février 2018